«Quand on me demande pourquoi j’ai choisi d’écrire sur le Noir, sur ce qui va mal, je réponds toujours que si tout était parfait, je n’écrirais pas. Je vivrais le bonheur d’exister dans un monde merveilleux. Polaroïd fait donc le choix du Noir.Les livres sont courts car, concernant une littérature d’urgence, l’essentiel est rapidement dit. Vouloir tout dire et tout décrire, ce serait infantiliser le lecteur.Noir et court, donc. Mais aussi fictionnel, car plonger dans le romanesque permet d’en dire autant et plus subtilement que dans des auto-tracts fomentés par des people.Le mot Polaroïd évoque ces photos vite cadrées, vite développées mais longtemps conservées, qui reviennent sur le devant de la scène, contournant le numérique, trop loin des humains.»En 2010, Parures inaugure cette collection, qui accueillera deux à trois livres par an. Du texte, court, noir et intense : novellas ou recueils de nouvelles.